Une nuit... [Part1] (Avec Shekil Aria)

La douceur d'une nuit, dans des draps de roses fanée.
Il grogne, ses tempes gonflent, il se lève la tête douloureuse, maudissant les boissons qu'il avait dut prendre la veille.
Une brise soufflant les arômes délicieuse de sa fourrure. Il tente de se rappeler, il jura une nouvelle fois sur les boissons.
La fenêtre ouverte laisse passer de nouveau un vent, vent qui soulève ses longs cheveux bruns, amenant avec elle la fraîcheur du matin.
L'entité se réveille, sifflant quelques murmures, lui dictant sa journée, devant lui se dévoilait une étendue plane de roche, de végétation et d'eau se déroulait sous la brume qui la baignait d'une douce lumière matinale, lui conférant un aspect serein, calme, reposante pour son âme noir.
Il se retourne
Une oeillade examine les formes de la femelle, une Felys? Alcool ou envie d'exotisme il ne sait pas très bien, sa fin masse ses tempes dans l'espoir de se souvenir...

Il secoue la tête, dans un ultime espoir, rien... Tss aucune importance.
Son souffle, ses lèvres, frôlent doucement le cou de ce qui avait dut faire l'objet d'un désire. Il huma une dernière fois les arômes. Une nuit comme les autres après tout...
Il siffle.
"Debout... Laisses moi à présent."

*ronron*
Je ramène les couvertures sur moi en frissonant... La fenêtre... Pff...
En plus j'ai mal à la tête, je suis vexée que monsieur le prêtre ait été "trop fatigué" et fatiguée moi-même qu'il m'ait réveillée plusieurs fois en entendant ou croyant entendre cet imbécile de centaure qu'est Zuihoin.
Mais qu'est-ce-que je suis bien à faire la grasse mat' dans le lit d'un Mister... Ce qui est un avantage fou quant aux prix et à la qualité des dernières boissons de la soirée de la veille et de la chambre d'auberge, le propriétaire des lieux étant trop heureux de pouvoir se faire ainsi une publicité monstre.
Mh... Un souffle... Des lèvres dans mon cou, encore... Je ronronne comme une gentille minette... Encore, encore...

"Debout... Laisses moi à présent."
AIE MA TETE !!!!!! Pourquoi il crie comme ça... Ah non il crie pas. C'est ma tête qui crie.
Mais... Comment ça debout partir ?!
J'essaye de lui répondre sur le même ton, mais mon état ne me le permet pas et je répond d'une voix complètement endormie...

"Tu as l'air moins fatigué qu'hier dis-donc... Bin c'est pas mon cas..."

Et je me pelotonne sur le bord du lit, à son opposé.
Je ne sais pas si c'était très malin, peut-être risqué même, mais c'est pas grave. Il a envie de me jeter par principe, je le dérange pas. Il a peut-être honte ? Rha c'est moi qu'aie honte...
...
Il est vachement bien cet oreiller !! Je serre l'oreiller contre mon ventre et referme les yeux...

Le prêtre noir enfile son armure, elle répond.

"Tu as l'aire moins fatigué qu'hier dis-donc... Bin c'est pas mon cas..."

Il s'arrête dans son geste, hésite, puis fini d'enfiler son armure.
Sotte!! Osez... L'entité s'impatiente. Il masse encore une fois son crâne, puis siffle. Moins fatigué...? Arf! Il jura de nouveau.

"Tsss, moins fatigué...?"

Pensif quelques instants, cherchant une réplique mordante. Puis à son étonnement se laisse aller à un rire.

"Possible... Possible... Les alcools ont la fâcheuse habitude de me jouer quelques mauvais tours. Toute mes excuses dans ce cas, jeune Felys..."

Il lui accorda un regard, un regard insistant. Il se rapproche. Elle se fige, les doigts du prêtre frôle doucement sa poitrine. Un accident? Son baiser se fit plus pressants, il se surpris à exiger de nouveaux sentiments... L'entité siffle! Non il ne pouvait se le permettre, il s'éloigne, lui tourne le dos. Lachant quelques mots.

"J'aimerais, éviter de me répéter..."
Puis s'occupe à ranger ses affaires.

Je ne le regarde pas, je sais qu'il va s'énerver. D'ailleurs je lui ai répondu pour l'énerver, j'aurais peut-être pas dû... Je commence à me sentir mal-à-l'aise en attendant sa réaction, même l'oreiller si doux à l'air de me repprocher de l'ouvrir...
...
Ca le fait rire ? Oo
Bon... De toute façon j'allais pas me laisser faire non plus !! Heu... Bon c'est de la mauvaise foi ça...
Je le regarde et lâche mon oreiller. Il me dévisage, m'observe, je me sens complètement nue sous son regard... D'ailleurs je suis nue, donc ca n'est pas très étonnant comme impression. Mais j'ai la sensation qu'il... Bin je sais pas mais je comprend pourquoi peu de gens osent s'opposer à lui... Il s'approche. Ses doigts brûlent ma peau et me coupe le ronronnement tant je suis fascinée en le regardant.
Il a changé d'attitude tellement vite... Mais c'est pas pour me déplaire !! Je soutiens son regard, ses yeux sont à demi fermés, ça accentue pas mal le côté mystérieux, mais même completement ouvert son regard reste insondable...
Je passe une main dans ses cheveux et... Et il s'éloigne brusquement de moi encore...
C'est bon tu n'auras pas besoin de te répèter... Pff...
Je me lève et le dévisage de la tête aux pieds. Il est tout en armure, magnifique, moi je suis nue, enfin... En train de nouer un pagne autour de ma taille. Juste pour ne pas trop choquer les humain, les elfes ou les nains. Les vêtements sont inutiles. Sauf quand il fait très froid.

La porte est fermée, 36 fois envoûtée et je n'ai pas envie de lui demander plus. Me faire jetée du lit à au moins 10h47 du matin est assez cruel... Je jette un dernier regard circulaire à la pièce. Mon arme est toujours en bas. Je passe par la fenêtre qui donne sur les toits et disparaît.
...
...
...
Je repasse la tête par la fenêtre, toujours le poil ébouriffé et l'air de mauvaise humeur en plus.

"Et encore une chose. Je ne pars pas parce que tu me l'as demandé avec ce ton hautain et méprisant qui pourtant te vas si bien, mais juste parce que j'étais mal-à-l'aise avec toi... Et toi."

Je me retourne. Il comprendra ou pas, mais j'ai dit ça parce qu'il n'a pas arrêté de faire du changement soudain de personnalité depuis le réveil et que ça m'a donné le tournis pour la journée !!

Elle sort par la fenêtre.
Moi et Moi...? Les murmures parurent amusé.

Tu crois qu'elle à compris...?

Non... Je pense pas...
Les murmures s'atténuent, l'entité se rendort, en même temps que les souvenirs, demain il l'aura oublié..

Assis, il soupire. Le sol craque sous un poids, dans le couloir on entend les derniers échos de pas dévorés par les ténèbres. La chose tapa trois fois sur la porte. Une voix sifflante.

"Shekil!"

"Enfin..."

Le prêtre noir se leva, allons la journée commence à peine. Il agité ses long doigts, des filaments de mana s'en échappèrent. Les glyphe qui verrouillait la porte se dissipèrent. La porte s'ouvrit sans un bruit, laissant entrer l'odeur d'un vent maléfique.